Les verbes faibles sont des verbes dont une lettre est susceptible d’être affectée par ce qui l’entoure. Sans étudier encore les verbes irréguliers, il n’est pas difficile de comprendre les mécanismes en jeu dans ces modifications ; ainsi, quand nous vous les indiquerons, vous les comprendrez mieux.

Parmi ces modifications, celles qui touchent les lettres assimilables : quand elles s’appuient sur une autre lettre, elles ne se maintiennent pas et la lettre contre laquelle elles se sont appuyées est redoublée.

La lettre la plus concernée par ce type de modification est le ן, nûn. Voici l’exemple du qatal du verbe נתן, donner. Exemple : נָתַנּוּ = nous avons donné.

 Observations : 

• la combinaison נ + ת donne תּ,
• la combinaison נ + נ donne נּ, avec un dagesh de redoublement à la 1e personne du pluriel (ne pas confondre avec le dagesh suivant un shewa à la 3e personne du pluriel !).
• le même phénomène existe en français, pensez à la construction d’un préfixe tels que in- qui donnera : immanquable, illicite...

Vérifier que vous avez compris...

Vous souvenez-vous du yiqtol ? Aux consonnes de la racine, on ajoute principalement un préfixe et une vocalisation particulière. Peut-être serait-il bon de revoir les deux leçons qui y furent consacrées :

• Leçon 21 : pour retrouver la conjugaison régulière
• Leçon 22 : sur d'autres vocalisations