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Prier avec la Bible Textes liturgiques |
Textes liturgiques © AELF, Paris
Première lecture : Livre de Jérémie, chapitre 26,11-19 | |
A la porte du Temple, les prêtres et les prophètes dirent aux chefs et à tout le peuple à propos de Jérémie : « Cet homme mérite la mort, car il a prophétisé contre cette ville ; vous l'avez entendu de vos oreilles. » Jérémie répondit, en s'adressant à tous les chefs et à tout le peuple : « C'est le Seigneur qui m'a envoyé prophétiser contre ce Temple et contre cette ville, et dire toutes les paroles que vous avez entendues. Et maintenant, changez de route, conduisez-vous bien, écoutez l'appel du Seigneur votre Dieu ; alors il renoncera au malheur qu'il a décrété contre vous. Quant à moi, me voici entre vos mains, faites de moi ce qui vous semblera bon et juste. Mais sachez-le bien : si vous me faites mourir, c'est d'un sang innocent que vous allez vous charger, vous-mêmes et cette ville et tous ses habitants. Car c'est vraiment le Seigneur qui m'a envoyé prononcer toutes ces paroles pour que vous les entendiez. » Alors les chefs et tout le peuple dirent aux prêtres et aux prophètes : « Cet homme ne mérite pas la mort, car c'est au nom du Seigneur notre Dieu qu'il nous a parlé. » Quelques-uns des anciens du pays se levèrent pour dire à toute l'assemblée du peuple : « Michée, qui était prophète au temps d'Ézékias, roi de Juda, dit à tout le peuple de Juda : 'Ainsi parle le Seigneur de l'univers : Sion sera labourée comme un champ, Jérusalem deviendra un tas de ruines, et la montagne du Temple, un haut lieu envahi par la forêt.' Est-ce que le roi de Juda, Ézékias, et tout son peuple l'ont fait mourir ? Est-ce qu'ils n'ont pas craint le Seigneur, est-ce qu'ils ne l'ont pas supplié, si bien que le Seigneur a renoncé au malheur dont il les avait menacés ? Et nous, nous irions nous charger d'un si grand crime ? » | |
Psaume 68 (69) : C’est le temps de ta grâce : mon Dieu, exauce-moi. | ||
Seigneur, tire-moi de la boue, |
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Evangile selon saint Matthieu, chapitre 14,1-12 | |
En ce temps-là, Hérode, prince de Galilée, apprit la renommée de Jésus et dit à ses serviteurs : « Cet homme, c'est Jean le Baptiste, il est ressuscité d'entre les morts, et voilà pourquoi il a le pouvoir de faire des miracles. » Car Hérode avait fait arrêter Jean, l'avait fait enchaîner et mettre en prison, à cause d'Hérodiade, la femme de son frère Philippe. En effet, Jean lui avait dit : « Tu n'as pas le droit de vivre avec elle. » Hérode cherchait à le mettre à mort, mais il eut peur de la foule qui le tenait pour un prophète. Lorsque arriva l'anniversaire d'Hérode, la fille d'Hérodiade dansa devant tout le monde, et elle plut à Hérode. Aussi s'engagea-t-il par serment à lui donner tout ce qu'elle demanderait. Poussée par sa mère, elle dit : « Donne-moi ici, sur un plat, la tête de Jean le Baptiste. » Le roi fut contrarié, mais à cause de son serment et des convives, il commanda de la lui donner. Il envoya décapiter Jean dans la prison. La tête de celui-ci fut apportée sur un plat et donnée à la jeune fille, qui l'apporta à sa mère. Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps, l'ensevelirent et allèrent en informer Jésus. | |
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