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Textes liturgiques
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Samedi 30 juin 2012
12e semaine du temps ordinaire

Textes liturgiques © AELF, Paris

Première lecture : Lamentations, chapitre 2,  2...19
  Le Seigneur a englouti sans pitié tous les pâturages de Jacob. Dans sa fureur, il a démoli les forteresses de la ville de Juda, il les a jetées à terre, il a profané la royauté avec ses princes. Ils sont assis par terre, ils restent silencieux, les anciens de la ville de Sion ; ils ont répandu de la poussière sur leur tête, ils ont revêtu des habits de deuil ; les jeunes filles de Jérusalem inclinent le front jusqu'à terre.
Mes yeux sont ravagés par les larmes, mes entrailles frémissent, mon coeur défaille, à cause du désastre de la ville de mon peuple, car les enfants et les tout-petits s'effondrent dans les rues de la cité. Ils demandent à leur mère : « Où sont le blé et le vin ? » Ils s'affaissent, comme des blessés, dans les rues de la ville, ils expirent sur le sein de leur mère. Que pourrais-je te dire ? A quoi te comparer, Jérusalem ? Comment te consoler, vierge, fille de Sion ? Ton désastre est infini comme la mer : qui donc pourrait te guérir ? Tes prophètes avaient des visions trompeuses et vides ; au lieu de dévoiler tes fautes, ce qui aurait évité ta chute, ils ont trouvé pour toi dans leurs visions des oracles trompeurs et illusoires. Que ton coeur crie vers le Seigneur ! Rempart de la ville de Sion, laisse couler nuit et jour le torrent de tes larmes ; sans relâche, que tes yeux ne cessent de pleurer. Lève-toi, pousse des cris à toutes les heures de la nuit ; répands ton coeur comme de l'eau en présence du Seigneur ; lève les mains vers lui, pour sauver tes petits enfants, qui meurent de faim à tous les carrefours.
 
Psaume 73(74) : N’oublie pas pour toujours, la vie de tes pauvres.
 

Pourquoi, Dieu, nous rejeter sans fin ?
Pourquoi cette colère sur les brebis de ton troupeau ?
Rappelle-toi la communauté que tu acquis dès l’origine,
la montagne de Sion où tu fis ta demeure.
Dirige tes pas vers ces ruines sans fin,
l’ennemi dans le sanctuaire a tout saccégé ;
dans le lieu de tes assemblées, l’adversaire a rugi
et là, il a planté ses insignes.
On les a vus brandir la cognée, comme en pleine forêt,
quand ils brisaient les portails à coups de masse et de hache.
Ils ont livré au feu ton sanctuaire,
profané et rasé la demeure de ton nom.
N’oublie pas sans fin la vie de tes pauvres.
Regarde vers l’Alliance : la guerre est partout ;
on se cache dans les cavernes du pays.
Lève-toi, Dieu, défends ta cause !

 
 
Evangile selon saint Matthieu, chapitre 8,5-17
  Jésus était entré à Capharnaüm ; un centurion de l'armée romaine vint à lui et le supplia : « Seigneur, mon serviteur est au lit, chez moi, paralysé, et il souffre terriblement. » Jésus lui dit : « Je vais aller le guérir. » Le centurion reprit : « Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri. Ainsi, moi qui suis soumis à une autorité, j'ai des soldats sous mes ordres ; je dis à l'un : 'Va', et il va, à un autre : 'Viens', et il vient, et à mon esclave : 'Fais ceci', et il le fait. » A ces mots, Jésus fut dans l'admiration et dit à ceux qui le suivaient : « Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n'ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l'orient et de l'occident et prendront place avec Abraham, lsaac et Jacob au festin du Royaume des cieux, et les héritiers du Royaume seront jetés dehors dans les ténèbres ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents. » Et Jésus dit au centurion : « Rentre chez toi, que tout se passe pour toi selon ta foi. » Et le serviteur fut guéri à cette heure même.
Comme Jésus entrait chez Pierre, il vit sa belle-mère couchée avec de la fièvre. Il lui prit la main, et la fièvre la quitta. Elle se leva, et elle le servait.
Le soir venu, on lui amena beaucoup de possédés ; il chassa les esprits par sa parole et il guérit tous les malades. Ainsi devait s'accomplir la parole prononcée par le prophète Isaïe : Il a pris nos souffrances, il a porté nos maladies.
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