La supplication des psaumes
Le psaume 27

Psaume 27 (28) :

Tout le début de ce psaume n’est que supplication, mais comment ne pas remarquer la familiarité confiante avec laquelle le suppliant s’adresse à Dieu ? Justesse d’une relation qu’aucune peur ne vient abîmer.

Seigneur, mon rocher, c’est toi que j’appelle : ne reste pas sans me répondre,
car si tu gardais le silence, je m’en irais, moi aussi, vers la tombe.

Entends la voix de ma prière quand je crie vers toi,
quand j’élève les mains vers le Saint des Saints !

Ne me traîne pas chez les impies, chez les hommes criminels ;
à leurs voisins ils parlent de paix quand le mal est dans leur coeur.

Traite-les d’après leurs actes et selon leurs méfaits ;
traite-les d’après leurs oeuvres, rends-leur ce qu’ils méritent.

Ils n’ont compris ni l’action du Seigneur ni l’oeuvre de ses mains ;
que Dieu les renverse et jamais ne les relève !

Béni soit le Seigneur
qui entend la voix de ma prière !

Le Seigneur est ma force et mon rempart ;
à lui, mon coeur fait confiance :
il m’a guéri, ma chair a refleuri,
mes chants lui rendent grâce.

Le Seigneur est la force de son peuple,
le refuge et le salut de son messie.
Sauve ton peuple, bénis ton héritage,
veille sur lui, porte-le toujours.

Textes liturgiques @ AELF, Paris