La pénitence
Le psaume 129 (130)

Psaume 129 (130) :

Si le croyant confesse son péché du fond de la détresse, ce qui domine malgré tout ce psaume, c’est la certitude qu’il peut compter sur le Seigneur, Dieu de miséricorde avant tout.
Rien de morbide ici, mais un aveu lucide qui libère et ouvre à un magnifique chant de confiance.

Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !

Si tu retiens les fautes, Seigneur
Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l’homme te craigne.

J’espère le Seigneur de toute mon âme ;
je l’espère, et j’attends sa parole.

Mon âme attend le Seigneur
plus qu’un veilleur ne guette l’aurore.
Plus qu’un veilleur ne guette l’aurore,
attends le Seigneur, Israël.

Oui, près du Seigneur, est l’amour ;
près de lui, abonde le rachat.
C’est lui qui rachètera Israël
de toutes ses fautes.

Textes liturgiques @ AELF, Paris