Prier avec la liturgie du temps ordinaire
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Dimanche 23 juin : 12e semaine du Temps Ordinaire
Douzième semaine du Temps Ordinaire
Dimanche 23 juin 2024
Textes liturgiques © AELF, Paris
Première lecture : Livre de Job, chapitre 38,1.8-11
Le Seigneur s’adressa à Job du milieu de la tempête et dit : « Qui donc a retenu la mer avec des portes, quand elle jaillit du sein primordial ; quand je lui mis pour vêtement la nuée, en guise de langes le nuage sombre ; quand je lui imposai ma limite, et que je disposai verrou et portes ? Et je dis : “Tu viendras jusqu’ici ! tu n’iras pas plus loin, ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots !” »
Psaume 106 (107) : Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !
Qu’ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
qu’ils offrent des sacrifices d’action de grâce,
ceux qui ont vu les œuvres du Seigneur
et ses merveilles parmi les océans.
Il parle, et provoque la tempête,
un vent qui soulève les vagues :
portés jusqu’au ciel, retombant aux abîmes,
leur sagesse était engloutie.
Dans leur angoisse, ils ont crié vers le Seigneur,
et lui les a tirés de la détresse,
réduisant la tempête au silence,
faisant taire les vagues.
Ils se réjouissent de les voir s’apaiser,
d’être conduits au port qu’ils désiraient.
Qu’ils rendent grâce au Seigneur de son amour,
de ses merveilles pour les hommes.
Deuxième lecture : Deuxième lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens, chapitre 5,14-17
Frères, l’amour du Christ nous saisit quand nous pensons qu’un seul est mort pour tous, et qu’ainsi tous ont passé par la mort. Car le Christ est mort pour tous, afin que les vivants n’aient plus leur vie centrée sur eux-mêmes, mais sur lui, qui est mort et ressuscité pour eux. Désormais nous ne regardons plus personne d’une manière simplement humaine : si nous avons connu le Christ de cette manière, maintenant nous ne le connaissons plus ainsi. Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc, chapitre 4,35-41
Toute la journée, Jésus avait parlé à la foule. Le soir venu, Jésus dit à ses disciples : « Passons sur l’autre rive. » Quittant la foule, ils emmenèrent Jésus, comme il était, dans la barque, et d’autres barques l’accompagnaient. Survient une violente tempête. Les vagues se jetaient sur la barque, si bien que déjà elle se remplissait. Lui dormait sur le coussin à l’arrière. Les disciples le réveillent et lui disent : « Maître, nous sommes perdus ; cela ne te fait rien ? » Réveillé, il menaça le vent et dit à la mer : « Silence, tais-toi ! » Le vent tomba, et il se fit un grand calme. Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous si craintifs ? N’avez-vous pas encore la foi ? » Saisis d’une grande crainte, ils se disaient entre eux : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? »
Lundi 24 juin : Nativité de saint Jean Baptiste
Nativité de saint Jean Baptiste
Lundi 24 juin 2024
Textes liturgiques © AELF, Paris
Première lecture : Livre du prophète Isaïe, chapitre 49,1-6
Écoutez-moi, îles lointaines ! Peuples éloignés, soyez attentifs ! J’étais encore dans le sein maternel quand le Seigneur m’a appelé ; j’étais encore dans les entrailles de ma mère quand il a prononcé mon nom. Il a fait de ma bouche une épée tranchante, il m’a protégé par l’ombre de sa main ; il a fait de moi une flèche acérée, il m’a caché dans son carquois. Il m’a dit : « Tu es mon serviteur, Israël, en toi je manifesterai ma splendeur. » Et moi, je disais : « Je me suis fatigué pour rien, c’est pour le néant, c’est en pure perte que j’ai usé mes forces. » Et pourtant, mon droit subsistait auprès du Seigneur, ma récompense, auprès de mon Dieu. Maintenant le Seigneur parle, lui qui m’a façonné dès le sein de ma mère pour que je sois son serviteur, que je lui ramène Jacob, que je lui rassemble Israël. Oui, j’ai de la valeur aux yeux du Seigneur, c’est mon Dieu qui est ma force. Et il dit : « C’est trop peu que tu sois mon serviteur pour relever les tribus de Jacob, ramener les rescapés d’Israël : je fais de toi la lumière des nations, pour que mon salut parvienne jusqu’aux extrémités de la terre. »
Psaume 138 (139): Je te rends grâce, ô mon Dieu, pour tant de merveilles.
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m’assois, quand je me lève ;
de très loin, tu pénètres mes pensées,
tous mes chemins te sont familiers.
C’est toi qui as créé mes reins,
qui m’as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l’être étonnant que je suis.
Étonnantes sont tes œuvres,
toute mon âme le sait.
Mes os n’étaient pas cachés pour toi
quand j’étais façonné dans le secret.
Deuxième lecture : Livre des Actes des Apôtres, chapitre 13,22-26
En ces jours-là, dans la synagogue d’Antioche de Pisidie, Paul disait aux Juifs : « Dieu a, pour nos pères, suscité David comme roi, et il lui a rendu ce témoignage : J’ai trouvé David, fils de Jessé ; c’est un homme selon mon cœur qui réalisera toutes mes volontés. De la descendance de David, Dieu, selon la promesse, a fait sortir un sauveur pour Israël : c’est Jésus, dont Jean le Baptiste a préparé l’avènement en proclamant avant lui un baptême de conversion pour tout le peuple d’Israël. Au moment d’achever sa course, Jean disait : “Ce que vous pensez que je suis, je ne le suis pas. Mais le voici qui vient après moi, et je ne suis pas digne de retirer les sandales de ses pieds.” Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc, chapitre 1,57-66.80
Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle. Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. » On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. » Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu. La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements. Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui.
L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël.
Mardi 25 juin : 12e semaine du Temps Ordinaire
Douzième semaine du Temps Ordinaire
Mardi 25 juin 2024
Textes liturgiques © AELF, Paris
Première lecture : Deuxième livre des Rois, chapitre 19,9b-11.14-21.31-35a.36
En ces jours-là, Sennakérib, roi d’Assour, envoya des messagers dire à Ézékias : « Vous parlerez à Ézékias, roi de Juda, en ces termes : Ne te laisse pas tromper par ton Dieu, en qui tu mets ta confiance, et ne dis pas : “Jérusalem ne sera pas livrée aux mains du roi d’Assour !” Tu sais bien ce que les rois d’Assour ont fait à tous les pays : ils les ont voués à l’anathème. Et toi seul, tu serais délivré ? »
Ézékias prit la lettre de la main des messagers ; il la lut. Puis il monta à la maison du Seigneur, déplia la lettre devant le Seigneur, et, devant lui, pria en disant : « Seigneur, Dieu d’Israël, toi qui sièges sur les Kéroubim, tu es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c’est toi qui as fait le ciel et la terre. Prête l’oreille, Seigneur, et entends, ouvre les yeux, Seigneur, et vois ! Écoute le message envoyé par Sennakérib pour insulter le Dieu vivant. Il est vrai, Seigneur, que les rois d’Assour ont ravagé les nations et leur territoire, et brûlé leurs dieux : en réalité, ce n’étaient pas des dieux, mais un ouvrage de mains d’hommes, fait avec du bois et de la pierre ; c’est pourquoi ils ont pu les faire disparaître. Maintenant, je t’en supplie, Seigneur notre Dieu, sauve-nous de la main de Sennakérib, et tous les royaumes de la terre sauront que tu es, Seigneur, le seul Dieu ! »
Alors le prophète Isaïe, fils d’Amots, envoya dire à Ézékias : « Ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : J’ai entendu la prière que tu m’as adressée au sujet de Sennakérib, roi d’Assour. Voici la parole que le Seigneur a prononcée contre lui : Elle te méprise, elle te nargue, la vierge, la fille de Sion. Elle hoche la tête pour se moquer de toi, la fille de Jérusalem. Oui, un reste sortira de Jérusalem, et des survivants, de la montagne de Sion. Il fera cela, l’amour jaloux du Seigneur !
Et voici ce que dit le Seigneur au sujet du roi d’Assour : Il n’entrera pas dans cette ville, il ne lui lancera pas une seule flèche, il ne lui opposera pas un seul bouclier, il n’élèvera pas un seul remblai : il retournera par le chemin par lequel il est venu. Non, il n’entrera pas dans cette ville, – oracle du Seigneur. Je protégerai cette ville, je la sauverai à cause de moi-même et à cause de David mon serviteur. »
La nuit même, l’ange du Seigneur sortit et frappa 185 000 hommes dans le camp assyrien. Le matin, quand on se leva, ce n’était que des cadavres. Sennakérib, roi d’Assour, plia bagage et s’en alla. Il revint à Ninive et y demeura.
Psaume 47 (48) : La ville du Seigneur, Dieu l’affermira pour toujours.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué,
dans la ville de notre Dieu,
sa sainte montagne, altière et belle,
joie de toute la terre.
La montagne de Sion, c’est le pôle du monde,
la cité du grand roi ;
Dieu se révèle, en ses palais,
vraie citadelle.
Dieu, nous revivons ton amour
au milieu de ton temple.
Ta main droite qui donne la victoire
réjouit la montagne de Sion.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, chapitre 7,6.12-14
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré ; ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu’ils ne les piétinent, puis se retournent pour vous déchirer.
Tout ce que vous voudriez que les autres fassent pour vous, faites-le pour eux, vous aussi : voilà ce que disent la Loi et les Prophètes.
Entrez par la porte étroite. Elle est grande, la porte, il est large, le chemin qui conduit à la perdition ; et ils sont nombreux, ceux qui s’y engagent. Mais elle est étroite, la porte, il est resserré, le chemin qui conduit à la vie ; et ils sont peu nombreux, ceux qui le trouvent. »
Mercredi 26 juin : 12e semaine du Temps Ordinaire
Douzième semaine du Temps Ordinaire
Mercredi 26 juin 2024
Textes liturgiques © AELF, Paris
Première lecture : Deuxième livre des Rois, chapitre 22,8-13 ; 23,1-3
En ces jours-là, le grand prêtre Helcias dit au secrétaire Shafane : « J’ai trouvé le livre de la Loi dans la maison du Seigneur. » Et Helcias donna le livre à Shafane. Celui-ci le lut. Puis, le secrétaire Shafane alla chez le roi Josias et lui rendit compte de ce qui s’était passé. Il déclara : « L’argent trouvé dans la Maison, tes serviteurs l’ont versé et remis entre les mains des maîtres d’œuvre, préposés à la maison du Seigneur. » Alors Shafane, le secrétaire, annonça au roi : « Le prêtre Helcias m’a donné un livre. » Et Shafane fit au roi la lecture de ce livre.
Après avoir entendu les paroles du livre de la Loi, le roi déchira ses vêtements. Il donna cet ordre au prêtre Helcias, à son secrétaire et à ses serviteurs : « Allez consulter le Seigneur pour moi, pour le peuple et pour tout Juda au sujet des paroles de ce livre qu’on vient de retrouver. La fureur du Seigneur est grande : elle s’est enflammée contre nous parce que nos pères n’ont pas obéi aux paroles de ce livre et n’ont pas pratiqué tout ce qui s’y trouve. »
Le roi fit convoquer auprès de lui tous les anciens de Juda et de Jérusalem. Il monta à la maison du Seigneur avec tous les gens de Juda, tous les habitants de Jérusalem, les prêtres et les prophètes, et tout le peuple, du plus petit au plus grand. Il lut devant eux toutes les paroles du livre de l’Alliance retrouvé dans la maison du Seigneur. Debout sur l’estrade, le roi conclut l’Alliance en présence du Seigneur. Il s’engageait à suivre le Seigneur en observant ses commandements, ses édits et ses décrets, de tout son cœur et de toute son âme, accomplissant ainsi les paroles de l’Alliance inscrites dans ce livre. Et tout le peuple s’engagea dans l’Alliance.
Psaume 118 (119) : Enseigne-moi, Seigneur, le chemin de tes ordres.
Enseigne-moi, Seigneur, le chemin de tes ordres ;
à les garder, j’aurai ma récompense.
Montre-moi comment garder ta loi,
que je l’observe de tout cœur.
Guide-moi sur la voie de tes volontés,
là, je me plais.
Incline mon cœur vers tes exigences,
non pas vers le profit.
Détourne mes yeux des idoles :
que tes chemins me fassent vivre.
Vois, j’ai désiré tes préceptes :
par ta justice fais-moi vivre.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, chapitre 7,15-20
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Méfiez-vous des faux prophètes qui viennent à vous déguisés en brebis, alors qu’au-dedans ce sont des loups voraces. C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. Va-t-on cueillir du raisin sur des épines, ou des figues sur des chardons ? C’est ainsi que tout arbre bon donne de beaux fruits, et que l’arbre qui pourrit donne des fruits mauvais. Un arbre bon ne peut pas donner des fruits mauvais, ni un arbre qui pourrit donner de beaux fruits. Tout arbre qui ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. Donc, c’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. »
Jeudi 27 juin : 12e semaine du Temps Ordinaire
Douzième semaine du Temps Ordinaire
Jeudi 27 juin 2024
Textes liturgiques © AELF, Paris
Première lecture : Deuxième livre des Rois, chapitre 24,8-17
Jékonias avait dix-huit ans lorsqu’il devint roi, et il régna trois mois à Jérusalem. Sa mère s’appelait Nehoushta, fille d’Elnatane ; elle était de Jérusalem. Il fit ce qui est mal aux yeux du Seigneur, tout comme avait fait son père. En ce temps-là, les troupes de Nabucodonosor, roi de Babylone, montèrent contre Jérusalem, et la ville fut assiégée. Le roi de Babylone vint en personne attaquer la ville que son armée assiégeait. Alors, Jékonias, roi de Juda, avec sa mère, ses serviteurs, ses officiers et ses dignitaires, se rendit au roi de Babylone, qui les fit prisonniers. C’était en la huitième année du règne de Nabucodonosor. Celui-ci emporta tous les trésors de la maison du Seigneur avec ceux de la maison du roi. Il brisa tous les objets en or que Salomon, roi d’Israël, avait fait faire pour le Temple. Tout cela, le Seigneur l’avait annoncé. Nabucodonosor déporta tout Jérusalem, tous les officiers et tous les vaillants guerriers, soit dix mille hommes, sans compter tous les artisans et forgerons : on ne laissa sur place que la population la plus pauvre. Le roi Jékonias fut déporté à Babylone avec la reine mère, les épouses royales, les dignitaires, l’élite du pays : tous partirent en exil de Jérusalem à Babylone. Tous les soldats, au nombre de sept mille, les artisans et les forgerons au nombre de mille, tous ceux qui pouvaient combattre, furent déportés à Babylone par le roi Nabucodonosor. Celui-ci fit roi, à la place de Jékonias, son oncle Mattanya, dont il changea le nom en celui de Sédécias.
Psaume 78 (79) : Pour la gloire de ton nom, Seigneur, délivre-nous !
Dieu, les païens ont envahi ton domaine ;
ils ont souillé ton temple sacré
et mis Jérusalem en ruines.
Ils ont livré les cadavres de tes serviteurs
en pâture aux rapaces du ciel
et la chair de tes fidèles, aux bêtes de la terre.
Ils ont versé le sang comme l’eau
aux alentours de Jérusalem :
les morts restaient sans sépulture.
Nous sommes la risée des voisins, la fable et le jouet de l’entourage.
Combien de temps, Seigneur, durera ta colère
et brûlera le feu de ta jalousie ?
Ne retiens pas contre nous les péchés de nos ancêtres :
que nous vienne bientôt ta tendresse,
car nous sommes à bout de force !
Aide-nous, Dieu notre Sauveur, pour la gloire de ton nom !
Délivre-nous, efface nos fautes,
pour la cause de ton nom !
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, chapitre 7,21-29
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux. Ce jour-là, beaucoup me diront : “Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons expulsé les démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ?” Alors je leur déclarerai : “Je ne vous ai jamais connus. Écartez-vous de moi, vous qui commettez le mal !”
Ainsi, celui qui entend les paroles que je dis là et les met en pratique est comparable à un homme prévoyant qui a construit sa maison sur le roc. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé et se sont abattus sur cette maison ; la maison ne s’est pas écroulée, car elle était fondée sur le roc. Et celui qui entend de moi ces paroles sans les mettre en pratique est comparable à un homme insensé qui a construit sa maison sur le sable. La pluie est tombée, les torrents ont dévalé, les vents ont soufflé, ils sont venus battre cette maison ; la maison s’est écroulée, et son écroulement a été complet. »
Lorsque Jésus eut terminé ce discours, les foules restèrent frappées de son enseignement, car il les enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme leurs scribes.
Vendredi 28 juin : 12e semaine du Temps Ordinaire
Douzième semaine du Temps Ordinaire
Vendredi 28 juin 2024
Textes liturgiques © AELF, Paris
Première lecture : Deuxième livre des Rois, chapitre 25,1-12
La neuvième année du règne de Sédécias, le dixième jour du dixième mois, Nabucodonosor, roi de Babylone, vint attaquer Jérusalem avec toute son armée ; il établit son camp devant la ville qu’il entoura d’un ouvrage fortifié. La ville fut assiégée jusqu’à la onzième année du règne de Sédécias. Le neuvième jour du quatrième mois, comme la famine était devenue terrible dans la ville et que les gens du pays n’avaient plus de pain, une brèche fut ouverte dans le rempart de la ville. Mais toute l’armée s’échappa dans la nuit, par la porte du double rempart, près du jardin du roi, dans la direction de la plaine du Jourdain, pendant que les Chaldéens cernaient la ville. Les troupes chaldéennes poursuivirent le roi et le rattrapèrent dans la plaine de Jéricho ; toute son armée en déroute l’avait abandonné. Les Chaldéens s’emparèrent du roi, ils le menèrent à Ribla, auprès du roi de Babylone, et l’on prononça la sentence. Les fils de Sédécias furent égorgés sous ses yeux, puis on lui creva les yeux, il fut attaché avec une double chaîne de bronze et emmené à Babylone.
Le septième jour du cinquième mois, la dix-neuvième année du règne de Nabucodonosor, roi de Babylone, Nabouzardane, commandant de la garde, au service du roi de Babylone, fit son entrée à Jérusalem. Il incendia la maison du Seigneur et la maison du roi ; il incendia toutes les maisons de Jérusalem, – toutes les maisons des notables. Toutes les troupes chaldéennes qui étaient avec lui abattirent les remparts de Jérusalem. Nabouzardane déporta tout le peuple resté dans la ville, les déserteurs qui s’étaient ralliés au roi de Babylone, bref, toute la population. Il laissa seulement une partie du petit peuple de la campagne, pour avoir des vignerons et des laboureurs.
Psaume 136 (137) : Que ma langue s’attache à mon palais si je perds ton souvenir !
Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions,
nous souvenant de Sion ;
aux saules des alentours
nous avions pendu nos harpes.
C’est là que nos vainqueurs nous demandèrent des chansons,
et nos bourreaux, des airs joyeux :
« Chantez-nous, disaient-ils,
quelque chant de Sion. »
Comment chanterions-nous un chant du Seigneur
sur une terre étrangère ?
Si je t’oublie, Jérusalem,
que ma main droite m’oublie !
Je veux que ma langue s’attache à mon palais
si je perds ton souvenir,
si je n’élève Jérusalem,
au sommet de ma joie.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, chapitre 8,1-4
Lorsque Jésus descendit de la montagne, des foules nombreuses le suivirent. Et voici qu’un lépreux s’approcha, se prosterna devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre. Jésus lui dit : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne l’offrande que Moïse a prescrite : ce sera pour les gens un témoignage. »
Samedi 29 juin : Saint Pierre et saint Paul, solennité
Solennité de saint Pierre et saint Paul
Samedi 29 juin 2024
Textes liturgiques © AELF, Paris
Première lecture : Livre des Actes des Apôtres, chapitre 12,1-11
À cette époque, le roi Hérode Agrippa se saisit de certains membres de l’Église pour les mettre à mal. Il supprima Jacques, frère de Jean, en le faisant décapiter. Voyant que cette mesure plaisait aux Juifs, il décida aussi d’arrêter Pierre. C’était les jours des Pains sans levain. Il le fit appréhender, emprisonner, et placer sous la garde de quatre escouades de quatre soldats ; il voulait le faire comparaître devant le peuple après la Pâque. Tandis que Pierre était ainsi détenu dans la prison, l’Église priait Dieu pour lui avec insistance. Hérode allait le faire comparaître. Or, Pierre dormait, cette nuit-là, entre deux soldats ; il était attaché avec deux chaînes et des gardes étaient en faction devant la porte de la prison. Et voici que survint l’ange du Seigneur, et une lumière brilla dans la cellule. Il réveilla Pierre en le frappant au côté et dit : « Lève-toi vite. » Les chaînes lui tombèrent des mains. Alors l’ange lui dit : « Mets ta ceinture et chausse tes sandales. » Ce que fit Pierre. L’ange ajouta : « Enveloppe-toi de ton manteau et suis-moi.» Pierre sortit derrière lui, mais il ne savait pas que tout ce qui arrivait grâce à l’ange était bien réel ; il pensait qu’il avait une vision. Passant devant un premier poste de garde, puis devant un second, ils arrivèrent au portail de fer donnant sur la ville. Celui-ci s’ouvrit tout seul devant eux. Une fois dehors, ils s’engagèrent dans une rue, et aussitôt l’ange le quitta. Alors, se reprenant, Pierre dit : « Vraiment, je me rends compte maintenant que le Seigneur a envoyé son ange, et qu’il m’a arraché aux mains d’Hérode et à tout ce qu’attendait le peuple juif. »
Psaume 33 (34) : De toutes mes frayeurs, le Seigneur me délivre.
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m’entendent et soient en fête !
Magnifiez avec moi le Seigneur,
exaltons tous ensemble son nom.
Je cherche le Seigneur, il me répond :
de toutes mes frayeurs, il me délivre.
Qui regarde vers lui resplendira,
sans ombre ni trouble au visage.
Un pauvre crie ; le Seigneur entend :
il le sauve de toutes ses angoisses.
L’ange du Seigneur campe alentour,
pour libérer ceux qui le craignent.
Goûtez et voyez : le Seigneur est bon !
Heureux qui trouve en lui son refuge !
Deuxième lecture : Deuxième lettre de saint Paul apôtre à Timothée, chapitre 4,6-8.17-18
Bien-aimé, je suis déjà offert en sacrifice, le moment de mon départ est venu. J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice : le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là, et non seulement à moi, mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour sa Manifestation glorieuse.
Tous m’ont abandonné. Le Seigneur, lui, m’a assisté. Il m’a rempli de force pour que, par moi, la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout et que toutes les nations l’entendent. J’ai été arraché à la gueule du lion ; le Seigneur m’arrachera encore à tout ce qu’on fait pour me nuire. Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume céleste. À lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu, chapitre 16,13-19
En ce temps-là, Jésus, arrivé dans la région de Césarée-de-Philippe, demandait à ses disciples : « Au dire des gens, qui est le Fils de l’homme ? » Ils répondirent : « Pour les uns, Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres encore, Jérémie ou l’un des prophètes. » Jésus leur demanda : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je? » Alors Simon-Pierre prit la parole et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! » Prenant la parole à son tour, Jésus lui dit : « Heureux es-tu, Simon fils de Yonas : ce n’est pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux. Et moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clés du royaume des Cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »